Programmation de la recherche — Texte n° 3234

Amendement N° AC366 (Non soutenu)

(1 amendement identique : AC329 )

Publié le 14 septembre 2020 par : Mme Tiegna, M. Henriet, M. Fugit, M. Baichère.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

I. – À l’alinéa 2, substituer au mot :

« courants »

les mots :

« en valeur 2020 »

II. – En conséquence, procéder à la même substitution à l’alinéa 4.

Exposé sommaire :

Le présent amendement vise à conforter la stabilité financière de la programmation, en corrigeant l'impact de l'inflation.

En effet, le Conseil économique, social et environnemental, dans son avis de juin 2020, souligne : « sous l'effet de l'augmentation mécanique du PIB en lien avec les cycles économiques de moyen terme et de l'inflation à cet horizon de 10 ans, cette hausse de la dépense publique ne permettra pas d'atteindre malgré la récession prévue en 2021, voire 2022, l'objectif de 3% que la France s'est fixé il y a 20 ans et qui permettrait de redonner le souffle nécessaire à la recherche française ».

S'agissant de la recherche publique, la France s'était engagée à y investir 1% de son PIB. Selon le collectif des Sociétés Savantes Académiques de France, dans un scénario de 1% de croissance annuelle moyenne du PIB et de 1% d'inflation, le PIB de 2030 atteindra 2900 milliards d'euros courants. Dans ce scénario réaliste, ce sont donc près de 12 milliards d'euros courants additionnels (et non 5 milliards) qu'il faudrait ajouter au budget annuel de la recherche publique à l'horizon 2030.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.