Projet de loi de finances pour 2021 — Texte n° 3360

Amendement N° 2131A (Rejeté)

Publié le 15 octobre 2020 par : Mme Rubin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, M. Ruffin, Mme Taurine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

I. – À l’alinéa 6, substituer au taux :

« 4 % »

le taux :

« 8 % ».

II. – En conséquence, à l’alinéa 7, substituer au taux :

« 6 % »

le taux :

« 12 % ».

Exposé sommaire :

Par cet amendement, nous souhaitons multiplier par 2 les taux retenus pour le calcul des valeurs locatives, afin d'annuler leur réduction de moitié qui entraîne une réduction de moitié de la taxe foncière sur les propriétés bâties et de la cotisation foncière des entreprises. En effet, le gouvernement justifie cette mesure notamment par le fait que les impôts de production seraient particulièrement élevés en France. Mais il oublie de préciser que la France est l'un des pays qui subventionne le plus la production, à hauteur de 2,9% de PIB, soit près du double que la motenne de l'UE, à 1,6% de PIB. Ainsi, l'impact des impôts de production est largement inférieur à ce que laisse entendre le gouvernement, et rien ne saurait justifier un tel cadeau fiscal et une telle perte de recette, alors que l'urgence sociale appelle au contaire à un soutien massif en direction de la demande.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.