Publié le 7 novembre 2020 par : M. Coquerel, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Météo-France est une des grandes victimes du plan « Action publique 2022 ». Au début du quinquennat, le ministère de la transition écologique et le le ministère des comptes publics ont conditionné l'octroi des crédits pour l'investissement indispensable dans le nouveau supercalculateur à des baisses d'effectifs de 95 ETPT par an en moyenne, à des réorganisations et à des plans d'économies tout à fait catastrophiques pour l'opérateur.
Faut-il rappeler le rôle de cet opérateur dans la prévision des événements climatiques extrêmes qui ravagent de plus en plus souvent des territoires entiers de notre pays ? Faut-il rappeler qu'il est partie intégrante du GIEC et consacre une partie importante de son activité aux modélisations de l'évolution du climat ?
Le plafond d'emplois de Météo-France a été abaissé de 323 ETPT entre 2017 et 2020.
Il est proposé par cet amendement de revenir sur ces suppressions en abondant l'action 13 « Météorologie » du programme 154 de 19 380 millions d'euros, soit un coût moyen de 60 000 par emploi.
En contrepartie, il est prévu de prélever le même montant sur à l'action 52 « Transport aérien » du programme 203 « Infrastructures et services de transports », les actions de l'État dans ce secteur pouvant être financées par de la fiscalité affectée sur le kérosène et les compagnies aériennes.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.