Projet de loi de finances pour 2021 — Texte n° 3360

Amendement N° CF337C (Irrecevable)

Publié le 16 octobre 2020 par : M. Taché, Mme Bagarry, Mme Cariou, Mme Chapelier, M. Chiche, Mme Yolaine de Courson, Mme Forteza, Mme Gaillot, M. Julien-Laferrière, M. Ratenon, M. Serva, Mme Sage.

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Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

La crise sanitaire a conduit à une baisse des revenus des ménages et à la perte d’emploi de nombreux travailleurs précaires. Les effets en chaîne risquent de prolonger cette situation pendant plusieurs années, comme toutes les précédentes crises économiques. La France pourrait ainsi compter 1 million de pauvres en plus d’ici à cinq ans, comme cela s’est produit après la crise financière de 2008.

La pauvreté a déjà augmenté très rapidement. Le nombre de foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA) a crû de 2 % dès fin mars 2020, après deux ans de stagnation.

Aussi contradictoire que cela puisse paraître, certains bénéficiaires d’aides sociales vivent encore en dessous du seuil de pauvreté. Face à la hausse de la pauvreté l’idée serait d’assurer à chacun un revenu minimum garanti selon ses ressources lui permettant de faire face à ses besoins élémentaires et vitaux.

Selon la CNAF, fin mars 2020, le nombre de bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), résidant en France entière, est estimé à 1,91 million de foyers. Ce sont donc 1,91 million de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté soit avec moins de 1 063 euros par mois.

Afin d’éradiquer la pauvreté conformément à la promesse du président de la République du 13 septembre 2018, cet amendement propose, comme première étape, de relever le montant du RSA pour l’aligner sur celui du seuil de pauvreté soit une augmentation 285,22 euros par mois pour un coût en année pleine estimé à 6 537 242 400 euros.

« Cet amendement minore de 3 395 699 991 d’euros le programme « Compétitivité » en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur les actions suivantes :

· « Mise à niveau numérique de l'État, des territoires et des entreprises – modernisation des administrations régaliennes.»

· « Souveraineté technologique et résilience »

Et majore de 3 395 699 991 d’euros sur le programme « Cohésion » en autorisations d’engagement et en crédits de paiement sur l’action « Soutien aux personnes précaires » pour la mise en œuvre du nouveau programme « Revenu de solidarité active »

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