Publié le 7 octobre 2020 par : M. Bilde, M. Chenu, Mme Le Pen, M. Meizonnet, M. Pajot, Mme Pujol.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après publication en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale
« On reconnaît le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux. » Cette célèbre citation de Gandhi est plus que jamais d'actualité à l'aune de la place prise par la question du bien-être animal dans la société française et le débat public. La problématique du traitement de la souffrance animale se pose particulièrement au moment de l'abattage des bovins, ovins et volailles destinés à la boucherie. En effet, à la suite de multiples reportages réalisés en caméra cachée et d'images diffusées sur internet et les réseaux sociaux, les Français ont pu découvrir des scènes sordides où des bêtes sont immobilisées puis égorgées conscientes avant d'agoniser pendant de longues minutes.
La fédération des vétérinaires d'Europe estime que l'abattage des animaux sans étourdissement préalable est inacceptable en toutes circonstances au regard des souffrances engendrées. Le conseil national de l'ordre des vétérinaires indique que : « tout animal abattu doit être privé de conscience d’une manière efficace préalablement à la saignée et jusqu’à la fin de celle ci. »
Si dans les États de l'Union européenne, la mise à mort des animaux dans les abattoirs est encadrée par un règlement destiné à limiter leur souffrance, il convient de garantir dans la législation française que tout animal abattu dans un établissement d'abattage, quel qu’il soit et sans exception, doit être étourdi préalablement à sa mise à mort et jusqu'à la mort.
La lutte contre la souffrance animale ne peut pas contourner nos abattoirs !
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