Publié le 7 octobre 2020 par : M. Bilde.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après publication en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale
En novembre 2019, la Fondation Brigitte Bardot, en partenariat avec l'institut Ifop, a diffusé les résultats d'un sondage montrant que 79% des Français estiment que « les corridas et combats de coqs ne peuvent plus être considérés comme un spectacle à notre époque » et que 86% des Français sont favorables à l'interdiction d'accès des mineurs aux corridas et combats de coqs.
Considérée comme une tradition locale ininterrompue dans notre code pénal, la corrida n'en demeure pas moins un spectacle d'une grande violence et une forme de brutalité.
Si cette tradition régionale, aujourd'hui contestée, peut être appréciée par un public adulte averti, il convient de protéger les plus jeunes de l'exposition à la violence exercée sur des animaux. En effet, les mineurs, déjà confrontés dès le plus jeune âge et quotidiennement à la banalisation de la violence à la télévision, sur internet et les réseaux sociaux, doivent être préservés d'un spectacle mettant en scène la souffrance animale sous les applaudissements d'un public. Au-delà des traumatismes psychologiques chez les jeunes démontrés par plusieurs études, l'exposition à la violence envers les animaux peut participer à l'émergence d'une agressivité au sein de la famille et/ou à l'endroit d'animaux domestiques ou sauvages.
Aussi, cet amendement vise à interdire les corridas et les combats de coqs aux mineurs.
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