Publié le 20 octobre 2020 par : M. Larive, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
L’on confond, dans notre société où l’on a confié la santé à des agents privés, l’information relevant de la santé publique et la publicité. C’est ainsi que des phénomènes de mode se développent sur des contraceptifs ou sur des médicaments. Il est essentiel de sortir l’ensemble du monde du médicament de la sphère néolibérale, et d’approfondir la communication en matière de santé publique, avec des versants pédagogiques. Il est essentiel que les personnes puissent être remises au centre de la médecine. Alors que souvent, les patient·es sont vu perçus par les laboratoires comme des client·es et par certains médecins comme des corps dépourvus de pensée, nous considérons qu’il est essentiel que les personnes deviennent les premières expertes de leur corps et puissent être informées et formées de façon plus approfondie. Par ailleurs, de façon évidente, la pédagogie facilite l’adhésion aux traitements.
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