Publié le 13 octobre 2020 par : M. Belhaddad, M. Cormier-Bouligeon, M. Cédric Roussel, M. Haury, M. Templier, Mme Pitollat, Mme Charrière, Mme Hammerer, Mme Leguille-Balloy, M. Matras, M. Ardouin, M. Delpon, Mme Sylla, Mme Khedher, Mme Bureau-Bonnard, Mme Rilhac, M. Testé, Mme Tanguy, M. Michels, M. Lauzzana.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
L’OMS considère que l’inactivité physique et la sédentarité, associée à une alimentation déséquilibrée, sont devenues la première cause de mortalité évitable (10%) dans le monde, devant le tabagisme (6,3 %) et l’alcool (3,9%). Elle recommande l’activité physique et sportive en prévention des maladies cardio-vasculaires, de certains cancers, du vieillissement et de la perte d’autonomie. Elle a publié, dès 2010, des « Recommandations mondiales sur l’activité physique pour la santé » pour les catégories d’âge suivantes : les 15 à 17 ans, les 18 à 64 ans et les 65 ans et plus.
Le taux d’obésité moyen en France avoisine les 10% de la population (6,6 millions de personnes obèses), avec une surreprésentation des jeunes. Les enfants âgés de 7 à 17 ans sont davantage concernés que les adultes, touchant plus particulièrement les filles (18% d’entre elles) que les garçons (10%).
Le ministère des Sports a chiffré à 17 Mds € par an le coût de la sédentarité dont 14 Mds € en dépenses de santé. Par ailleurs, on estime à 20 millions de personnes la population concernée par une maladie chronique (diabète, maladies cardiaques, maladie de Parkinson, tumeurs malignes, maladies psychiatriques de longue durée, maladie coronaire) et à 10 millions le nombre de personnes touchées par une affection de longue durée (ALD13). Ces chiffres, en augmentation constante, engendrent des dépenses de santé aux montants exorbitants et évalués à 95 Mds € en 2015. Pour le diabète de type 2 uniquement, l’estimation de son coût annuel s’élevait à 13 Mds € en 2007, auxquels s’ajoutaient 5 Mds de frais indirects sachant que sa progression dépasse les 2,5% par an.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.