Publié le 13 octobre 2020 par : M. Larive, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Durant la première vague de la Covid-19, aucun plan national d’approvisionnement en oxygénothérapie n’a été mis en œuvre à destination de nos établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes dont les résidents étaient pourtant les premiers touchés par l’épidémie. Dans certains EHPADs, les médecins ont réussi à se procurer en matériel mais dans la plupart des cas une prise en charge globale s’est avérée impossible en EHPAD. Seuls ceux qui avaient l’habitude de coopérer avec les hôpitaux ont pu éviter des morts en surnombre. Ce problème n’est pas isolé et le témoignage d’un trop grand découpage entre sanitaire, médico-social, hébergement et ville. Les médecins de ville se désinvestissent des EHPADs trop peu attractifs. Les postes vacants de soignants, notamment de nuit, rendent encore plus difficiles les conditions de travail pour ceux restants et compromettent l’accès aux soins des personnes âgées. L’EHPAD n’est plus armé pour soigner alors qu’il concentre des problèmes de soins très divers et très lourds. Par cet amendement, nous demandons donc à ce que soit étudié la mise en place dans chaque EHPAD d’une charte impérative de soins qui réponde à ces enjeux.
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