Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2021 — Texte n° 3397

Amendement N° AS1230 (Irrecevable)

Publié le 13 octobre 2020 par : M. Ruffin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, Mme Taurine.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.

Exposé sommaire :

Cet amendement a pour objectif de reconnaitre le burn-out comme maladie professionnelle.

Cela fait des décennies que ce syndrome est identifié. Dès 1975, le
psychiatre américain Herbert J. Freudenberger étudie les soignants d’une
clinique, en mal-être. Et il démontre que leur souffrance est liée à une
surcharge de travail, à un sentiment d’inefficacité, bref, à des contraintes
professionnelles.

Les maladies que produit cet épuisement professionnel sont connues
de tous les médecins, de tous les médecins du travail en particulier, elles
sont nommées, classées : la dépression, le trouble anxieux généralisé et le
stress post-traumatique.
Des pathologies identifiées, donc, étudiées, mesurées, classées,
nommées, et pourtant déniées. Connues, parfaitement connues, et pourtant
non-reconnues.

Qu’on reconnaisse ces pathologies comme maladies professionnelles,
et elles seront prises en charge par la branche « Accident du Travail -
Maladie Professionnelle », financée à 97 % par les cotisations des
employeurs. Les entreprises aux pratiques néfastes se verront pénalisées,
leurs taux de cotisations AT/MP augmentant. Sera ainsi appliqué le
principe, de bon sens, du « pollueur-payeur ».
Et ce sera le bénéfice le plus important, au final : frappées aux
portefeuilles, les entreprises seront très concrètement incitées à améliorer
leur management, leurs conditions de travail, à pro

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.