Publié le 13 octobre 2020 par : M. Ratenon, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Le 4 juillet 2017 Edouard Philippe s’exprimait : « les personnes en situation de handicap et celles qui les accompagnent ont droit à la solidarité nationale. Elles ont besoin de bien plus encore… ». Alors qu’attendez-vous ? Le handicap devait être au cœur de votre quinquennat.Lors du confinement, les aidants familiaux touchant la prestation de compensation du handicap étaient à bout, épuisés et abandonnés. Effectivement, votre Gouvernement a raison, ils ont besoin de plus encore. Lorsque des parents arrêtent ou limitent leur activité professionnelle pour s’occuper de leur enfant, la PCH comble partiellement la perte de salaire. Le dédommagement est majoré de 20 % et est fixé à 1219, 03 € maximum par mois pour une présence constante. C’est une somme certes insuffisante, mais nécessaire pour vivre. Les aidants n’ont parfois pas d’autres choix que de se replier sur la PCH pour subvenir aux besoins de leur famille et de l’enfant. Certains établissements n’ont pas les moyens techniques et humains de s’occuper d’enfants gravement handicapés. Or, certaines pathologies mettent très tôt ces familles face à l’épreuve la plus horrible : celle de voir leur enfant partir avant eux.C’est pour cela que cet amendement à pour viser le versement de la PCH aide humaine pendant un semestre après la mort de l’enfant. Cet aide, sur laquelle certaines familles ont beaucoup compté, leur permettrait de retrouver une stabilité, au moins financière… Le temps de se réinscrire dans le milieu du travail, dans une vie ordinaire qui ne le sera certainement plus jamais. Perdre un enfant est déjà assez douloureux pour pousser certaines familles dans une précarité certaine. Votre Gouvernement l’a dit « ils ont droit à une solidarité nationale ».
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