Publié le 10 octobre 2020 par : Mme Firmin Le Bodo, M. Christophe.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après diffusion en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
La grippe fait chaque année en France des morts et provoque de nombreux arrêts de travail. En termes de politique publique ces arrêts ont un cout non négligeable. Le virus de la grippe touche chaque année 2 à 8 millions de personnes en France. Les conséquences de cette infection peuvent être très graves en particulier chez les personnes de plus de 65 ans, les personnes atteintes de malades chroniques, immunodéprimées, ou obèses ainsi que les femmes enceintes ou nourrissons. Le meilleur moyen de se protéger de la grippe reste la vaccination. Il faut donc le favoriser. Une première étape a déjà été franchie puisqu’ en 2018-2019, la vaccination antigrippale en pharmacie d’officine était possible dans 4 régions et que depuis l’an dernier, tous les pharmaciens peuvent vacciner contre la grippe sur l’ensemble du territoire, à condition qu’il ait obtenu une autorisation de l’Agence régionale de santé (ARS).
Si la vaccination ne permet pas toujours d’éviter la grippe, elle réduit le risque de complications graves ou de décès chez les personnes fragiles et en conséquence son coût pour la collectivité en termes d’arrêts de travail et de prise en charge des médicaments et consultations.
On estime ce cout à 50 millions d'euros par million de cas de grippe. Il est financé par les charges sociales, par la cotisation à une mutuelle, par un paiement direct (achat de « médicaments non remboursés ») ou par l'impôt (CSG).
Cela doit nous faire réfléchir à la généralisation de la vaccination à l’ensemble de la population, et donc à son remboursement. Afin d’en évaluer les risques, coûts et avantages, une étude d’impact pourrait être menée. Par ailleurs, afin d’en préciser les effets, l’expérimentation serait utile dans une ou plusieurs régions.
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