Amélioration du système de santé par la confiance et la simplification — Texte n° 3598

Amendement N° 260 (Irrecevable)

Publié le 30 novembre 2020 par : M. Quatennens, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.

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Texte de loi N° 3598

Après l'article 14

Cet amendement a été déclaré irrecevable après publication en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale

Exposé sommaire :

Les étudiants en médecine connaissent lors de leur internat des situations graves de harcèlement moral et sexuel. De nombreux témoignages d’étudiants victimes ont été recueillis par les syndicats étudiants. Selon une étude, sur un échantillon de 2000 étudiants de 37 universités françaises, au cours de leur cursus, 93,6 % des étudiants de l’échantillon ont déclaré avoir subi des violences psychologiques de façon occasionnelle ou répétée, 53 % des violences de nature sexuelle et sexiste, 49,6 % des violences physiques, et près de 20 % un bizutage. Comme le décrivent les thèses, de Sara Eudeline et Amélie Jouault, soutenues jeudi 22 octobre à la faculté de médecine de Sorbonne Université, le dénigrement, l’humiliation, le harcèlement et la violence constitueraient un passage obligé lors des stages des étudiants en médecine à l’hôpital et, dans une moindre mesure, en cabinet libéral. Personne ne mérite d’être maltraité ainsi. A l’heure où l’hôpital public, et plus généralement le système de santé, a besoin de renforcer ses effectifs, l’Etat doit tout mettre en œuvre pour que nos futurs personnels de santé bénéficient de conditions d'étude et de travail dignes et que cette omerta quasi généralisée qui dégrade durablement la santé psychique des étudiants cesse. C’est l’objet de cet amendement qui demande au gouvernement à ce qu’un rapport soit remis au parlementaire sur le sujet avec un plan d’action à mettre en oeuvre. Ajoutons que les syndicats étudiants sont prêts au dialogue avec le gouvernement pour présenter l’étendue du problème.

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