Amélioration du système de santé par la confiance et la simplification — Texte n° 3598

Amendement N° 332 (Irrecevable)

Publié le 30 novembre 2020 par : Mme Fiat, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.

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Texte de loi N° 3598

Après l'article 14

Cet amendement a été déclaré irrecevable après publication en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale

Exposé sommaire :

Malgré le Ségur, les professions de soins restent sous-payées par rapport à la moyenne de l’OCDE. Ainsi, les infirmières françaises, malgré la deuxième étape du Ségur seront encore sous-payées de 10%. Les soignants réclamaient 300 euros supplémentaires pour atteindre le salaire moyen européen des infirmiers. Leur hausse n’est finalement que de 183 euros, à peine de quoi rattraper le gel du point d’indice de ces dix dernières années. Il en est de même des infirmiers comme de beaucoup d’autres professions paramédicales. Or, nous remarquons que ce sont surtout les professions de santé féminisées qui sont les moins bien payées : infirmières à l’hôpital (à environ 88 % des femmes), sages-femmes (à environ 99 % des femmes), orthophonistes (à environ 96,8 % des femmes). Les conséquences sont graves. Par exemple, pour ces derniers, le manque d'attractivité des postes et les démissions engendrent une vacance de l'ordre d'un tiers des postes au sein des hôpitaux publics, selon la Fédération nationale des orthophonistes (FNO). Les orthophonistes libéraux ne peuvent pallier ce manque flagrant d'offres. Les patients même dans les situations les plus graves ne peuvent plus être soignés pour des soins urgents de langage et de déglutition (AVC, cancérologie, handicaps de l'enfant, maladies neurodégénératives, etc.), les délais d'attente pouvant aller jusqu'à six mois voire un an dans certains secteurs. Nous avons affaire à des cas de maltraitance faute de moyens et à des professionnels qui pour beaucoup sont au bord de la rupture. La prévention et le dépistage, pourtant si efficaces lorsqu'ils sont mis en œuvre, sont délaissés faute de temps. L'érosion de l'offre de soins dans les établissements de santé pose également des difficultés aux étudiants qui peinent à trouver des terrains de stages adéquats pour leurs formations. Les étudiants français se détournant de la profession, une très grande proportion des nouvelles recrues a fait ses études à l'étranger. C’est pourquoi nous demandons pas cet amendement un rapport sur la sous-valorisation des professions de santé féminisées et ses conséquences sur les conditions de travail, l’accès et la qualité des soins.

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