Publié le 30 novembre 2020 par : M. Ratenon, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Cet amendement a été déclaré irrecevable après publication en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale
ar cet amendement, nous tentons une énième fois d'attirer l'attention du gouvernement sur la situation vécue par les habitiantes et les habitants d'Outre-Mer. Contraints comme nous le sommes par les règles de recevabilité, nous proposons un rapport qui pourra faire la démonstration de l'habituel d’effectifs dû à la suppression de milliers de contrats aidés pour lutter efficacement contre les moustiques porteurs de maladies comme la dengue et le chikungunya ; jusqu’à il y a un an, aucune réponse n'était aportée par le gouvernement alors que les Urgences débordaient, que les hôpitaux étaient au régime sec, que la dengue continue de se propager…
Pendant la pandémie de Covid, la situation a été extrêmement compliquée dans certains endroits : le Centre Hospitalier de Mayotte, par exemple, n’a pas le savoir-faire du CHU : ainsi pour les test covid, les prélèvements se faisaient à Mayotte pour être analysés à la Réunion en sachant qu’il n’y avait que 3 vols par semaine entre les 2 iles !
A la Réunion, la capacité d’accueil covid est de 48 lits en médecine et 29 en réanimation. Le CHU pouvait monter jusqu’à 85 lits maximum. Cette situation n'a pas dégénéré parce que le virus est climatosensible, mais les installations sont clairement en deça des besoins.
Cette année, il est temps de prendre réellement la mesure de la crise « quoi qu'il en coûte », et de cesser de maintenir les zones d'outre-mer dans une situation qui épuise les soignantes et les soignants (le turn over est extremement important).
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