Publié le 5 mars 2021 par : M. Larive, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Dans un délai de deux mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport afin de promouvoir la pratique du sport féminin. Il proposera notamment des mesures en faveur du sport en famille.
Nous souhaitons par cet amendement que soit menée un politique volontariste en faveur du sport féminin.
Selon le baromètre national des pratiques sportives 2020 publié par l’INJEP (Institut national de la jeunesse et de l’éducation populaire), « les femmes pratiquent une activité sportive un peu moins souvent que les hommes, mais l’écart se réduit ». Cela signifie-t-il que les femmes pratiquent davantage du sport ? Pas du tout ! Le taux de pratique est resté stable chez les femmes à 63 %, tandis qu’il a baissé de 3 points chez les hommes.
E. Macron promettait lors la campagne présidentielle de 2017 : « nous développerons les expérimentations, en lien avec les CAF pour créer des garderies de courte durée. Nous tiendrons ainsi mieux compte des contraintes des familles monoparentales et encouragerons le sport féminin. » Pourtant, cette proposition de loi de la majorité présidentielle ne contient aucune mesure pour permettre aux femmes de pratiquer davantage de sport.
Nous proposons de développer également le sport famille qui permet à tous ses membres, enfants comme adultes, de pratiquer en même temps du sport. Les familles mono-parentales peuvent ainsi avoir accès à des activités sportives.
La pratique sportive est un droit, mais aussi un enjeu de santé publique : il convient de lutter bien plus activement pour résorber ces inégalités d’accès.
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