Publié le 12 mars 2021 par : M. Ruffin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, Mme Taurine.
I. – L’État peut à titre expérimental et pour une durée maximale de deux ans après la promulgation de la présente loi, dans les dix départements volontaires choisis par le ministre chargé des sports, financer le recrutement d’éducateurs sportifs publics. L’objectif étant de proposer aux enfants des activités sportives sans contreparties financières pour les familles.
II. – Les modalités d’application de l’expérimentation sont définies par décret.
III. – Au plus tard trois mois avant la fin de l’expérimentation, le Gouvernement remet au Parlement un bilan de cette expérimentation, qui porte notamment sur l’état de santé physique et psychique des enfants.
La crise sanitaire nous montre à quel point le sport est essentiel dans nos vies et dans celles de nos enfants.
Cette pratique est essentielle et vitale sur le plan physique et mental. Seulement, l’argent demeure un frein, et des inégalités persistent. Comme le souligne l’Observatoire des inégalités, parmi les 20 % les plus aisés, 60 % ont pratiqué une activité physique ou sportive au cours des douze mois précédant l’enquête, contre un tiers des 20 % les plus modestes.
A travers cette expérimentation, nous voulons briser cette barrière financière en permettant aux enfants de pouvoir gratuitement réaliser une activité sportive avec un éducateur public.
Si l’expérimentation démontre des bénéfices sur les santé physique et mentale chez les enfants pouvant avoir accès au dispositif, il faudra engager un débat pour le pérenniser.
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