Publié le 12 mars 2021 par : M. Ruffin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, Mme Taurine.
I. – L’État peut à titre expérimental et pour une durée maximale de deux ans après la promulgation de la présente loi, dans les dix départements volontaires choisis par le ministre chargé des sports, l’État finance un « chèque sport » permettant à toute personne âgée de moins de 18 ans, de financer une licence dans une fédération sportive et de s’acheter les équipements nécessaires à la pratique sportives. L’objectif étant de proposer aux enfants des activités sportives en amenuisant les contreparties financières pour les familles.
II. – Les modalités d’application de l’expérimentation sont définies par décret.
III.– Au plus tard trois mois avant la fin de l’expérimentation, le Gouvernement remet au Parlement un bilan de cette expérimentation, qui porte notamment sur l’état de santé physique et psychique des enfants, ainsi que les nombres de licenciés dans les départements sélectionnés.
Nous souhaitons expérimenter un « chèque sport » pour que l’argent ne soit plus une contrainte à la bonne santé des enfants.
Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les enfants et adolescents de 5 à 17 ans doivent pratiquer « au moins 60 minutes quotidiennes d’activité physique, d’intensité modérée à forte ». Seulement, des études indiquent que 6 enfants sur 10 n’atteignent pas ces recommandations. Au-delà de 10 ans, chez les filles notamment, 15% à peine arrivent aux recommandations de l’OMS.
Nous devons user de tous les leviers possibles pour améliorer la santé de nos enfants. Expérimenter un chèque sport peut nous permettre d’avancer dans une lutte contre la sédentarisation.
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