Publié le 12 mars 2021 par : M. Larive, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Dans un délai de 6 mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les dysfonctionnements de l'Agence Nationale du Sport. Il traitera en particulier des effets de sa politique sur le sport amateur et populaire.
Par cet amendement, nous soutenons l'analyse de l'Assemblée générale Jeunesse et sports sur la création de l''Agence Nationale du Sport (ANS).
En effet, les personnels mobilisés dénoncent le fait que l'Agence Nationale du Sport depuis sa création en avril 2019 "siphonne les effectifs déjà très réduits de la direction des sports et n'apporte aucune plus-value. Au contraire, cette techno-structure d’une quarantaine de personnes a déjà considérablement nuit au service public. Avec sa mainmise sur la gestion des subventions publiques, l'Agence a mis en place un système clientéliste favorable aux élus de fédérations, contrairement à toute règle éthique. Dans l'organisation du sport sur les territoires, les conférences régionales peinent à voir le jour et à s'organiser sereinement. Dans le domaine de la haute performance, la politique ultra-élitiste retenue ne peut que servir des résultats à court terme au détriment de la structuration d’un ensemble diversifié de disciplines sportives, véritable ADN du sport en France."
Aux côté des personnels de la jeunesse et des sport, nous demandons un rapport sur les dysfonctionnements de l'ANS et les dangers que sa création fait courir au sport, en particulier le sport amateur et populaire.
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