Publié le 29 avril 2021 par : Mme Gaillot, Mme Bagarry, Mme Batho, Mme Cariou, M. Chiche, Mme Forteza, M. Julien-Laferrière, M. Orphelin, M. Taché, M. Villani.
Dans les six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement sur l’opportunité de déployer un plan national de formation pour favoriser l’emploi des femmes et particulièrement la reconversion des secteurs les plus touchés par la crise du covid-19 et combler le retard pris par les femmes dans les filières dites d’avenir.
Selon le rapport de la Fondation des femmes « L’impact du covid-19 sur l’emploi des femmes » de mars 2021, sur les 35 milliards du plan de relance, seulement 7 milliards sont dédiés à des emplois considérés comme « féminins ».
De manière générale, le plan de relance investit et mise sur des filières considérées comme hautement compétitives qui caractérisent des secteurs d’activités dans lesquelles les femmes sont particulièrement sous-représentées. Elles ne sont que 16 % à être employées des activités liées à la transition écologique, tandis que dans le domaine du numérique et des hautes technologies, on assiste à une nette régression de la part des femmes qui y participent : entre 2013 et 2017, la part des employées femmes a diminué de 11 % et le nombre de diplômées de ces métiers a reculé de 6 %.
Si aucun effort de formation des femmes à ces filières dites d’avenir n’est entrepris par le Gouvernement, il y a fort à parier que l’emploi des femmes soit la grande oubliée de la relance.
L’objet du présent amendement d’appel est d’y remédier, en prévoyant la remise d’un rapport du Gouvernement au Parlement sur l’opportunité de déployer un plan national de formation à destination des femmes.
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