Publié le 3 mai 2021 par : M. Jean-Louis Bricout.
Le Gouvernement remet au Parlement, avant le 31 décembre 2021, un rapport étudiant l’opportunité de l’émission d’obligations à destination des particuliers et entreprises, au sein d’un programme de grand emprunt citoyen, afin de participer au rétablissement des finances publiques.
L'incapacité du Gouvernement à empêcher l'arrivée du virus sur le territoire national, à contenir sa progression, à atteindre le « 0 virus », à empêcher la reprise de l'épidémie et sa transformation en seconde vague, puis en troisième, puis peut être en quatrième si on en croit les alertes de l'Institut Pasteur1, mais aussi la volonté continue de vouloir faire des économies sur les services publics de santé au détriment de la capacité de résilience, tout cela a un prix. Pour l'heure, ce prix est, à minima, de plus de 200 milliards d'euros pour la nation, et d'environ 80 milliards pour les finances publiques, et ce pour 2020 seulement, la facture étant amenée à se dégrader plus encore en 2021.
Si nous répétons bien entendu la nécessité de mettre à contribution les plus riches et soutenons en cela le présent texte, cet amendement vise à étudier l'opportunité pour l'Etat d'avoir recours à un grand emprunt citoyen, (éévidemment à un taux inférieur, (et négatif si besoin est,) à ceux affrontés par le Trésor sur les marchés financiers), afin de permettre à celles et ceux de nos concitoyens qui en auraient les moyens et la volonté, de participer à l'effort commun.
1 https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/04/29/covid-19-la-france-n-est-pas-a-l-abri-d-une-quatrieme-vague-des-l-ete_6078442_3244.html
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