Publié le 7 mai 2021 par : Mme Obono, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
À compter du 2 juin 2021, et jusqu’au 31 octobre 2021, le ministre chargé de l’éducation et le ministre chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche garantissent la présence, dans chaque salle de classe, de capteurs à-même de mesurer la quantité de dioxyde de carbone contenue dans l’air et de purificateurs d’air.
Par cet amendement, le groupe parlementaire de la France Insoumise souhaite généraliser l'utilisation de capteurs de CO2 et de purificateurs d'air dans les salles de classe.
Dans un récent éditiorial, le British Medical Journal rappelait le caractère essentiel de l'aération dans la lutte contre le COVID-19, qu'il jugeait mal exploité ou utilisé "superficiellement". Les études tendent à montrer que la contamination se fait davantage par aérosol que par le contact avec les surfaces. Or, cette tranmission aérienne du virus est d'autant plus importante que la quantité d'aérosols est élevée, ce qui se produit essentiellement en espace clos, où l'air est peu voire pas renouvelé.
Les capteurs de CO2, en ce qu'ils donnent une image plutôt fidèle de la quantité d'air expirée dans l'espace, permettraient ainsi de mieux mobiliser l'aération, en la systématisant au-delà du certaine concentration de CO2 (entre 600 et 800 ppm selon les études). Le 22 avril 2021, Jean-Michel Blanquer a ainsi « encouragé » les collectivités à installer des capteurs de CO2 dans les établissements scolaires... sans aucune compensation financière.
Ces capteurs pourraient enfin, comme nous le demandons depuis plus d'un an, être utilisés en complémentarité avec d'autres dispostifs tels que les purificateurs d'air, dont une étude lyonnaise a récemment démontré l'efficacité.
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