Publié le 7 mai 2021 par : Mme Taurine, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin.
Pour atteindre l’objectif d’un droit opposable à la solution de garde du jeune enfant, l’État se fixe pour objectif d’accompagner les collectivités territoriales dans la création de structures de garde d’enfants sur leur territoire. Cet accompagnement est mis en cohérence avec les besoins identifiés pour atteindre l’objectif d’un droit opposable à la solution de garde d’enfant effectif, en s’appuyant sur les analyses de besoins sociaux produites par les collectivités locales.
L'arrivée du premier enfant est une des principales causes identifiées dans le décrochage salariale entre les femmes et les hommes, ce qu'en économie on appelle la "pénalité du premier enfant" ou first child penalty.
Dès lors, la mise en place d'un droit opposable à la solution de garde va pouvoir permettre de rassurer les familles, mais surtout les femmes,sur la possibilité de disposer de moyens de garde pour leurs enfants. Au deuxième trimestre 2014, 320 000 assistantes maternelles étaient employées par des particuliers en France. Elles sont environ 400 000 aujourd’hui et leur nombre pourrait atteindre 499 000 en 2022. Dans son étude « Les métiers en 2022 », France Stratégie souligne que le nombre d’assistantes maternelles devrait augmenter plus rapidement que l’ensemble des métiers pour répondre aux besoins encore insatisfaits de prise en charge des jeunes enfants.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.