Publié le 25 juin 2021 par : M. Ruffin, Mme Obono, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, Mme Taurine.
Dans un délai de trois mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur l’impact d’une ouverture du revenu de solidarité active dès l’âge de dix-huit ans pour les majeurs ayant bénéficié des services de l’aide sociale à l’enfance durant leur minorité.
Cet amendement est une demande rapport pour un RSA jeune aux ex-ASE.
« On m’a dit : « Dans un an, tu as 18 ans, tu dois être autonome, donc tu te débrouilles. »
Le cas de Lucas est loin d’être isolé. Être un « ex » de l’aide sociale à l’enfance c’est avancer seul, sans aucune aide familiale, financière, sociale ou morale. Dans ces cas de figure, l’État doit être un accompagnateur fort pour permettre à ces jeunes d’avoir autant de chances de réussites que ceux soutenus par leur famille.
Pourtant, face à ces situations, ce dernier se montre souvent au mieux insuffisant, au pire défaillant pour leur assurer un filet de sécurité.
Preuve en est, la Fondation Abbé Pierre a révélé qu’un quart des sans domicile fixe qui ont entre 18 et 25 ans sont des anciens de l’ASE.
Ainsi, à travers ce rapport nous devons évaluer les aspects bénéfiques qu’aurait l’ouverture du RSA aux ex-ASE dès 18 ans. Si les éventuels effets positifs sont prouvés, il faudra légiférer.
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