Publié le 25 juin 2021 par : M. Bernalicis, Mme Autain, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Après l’alinéa 2 les deux alinéas suivants :
« 1° bis (nouveau) Après le huitième alinéa de l’article L. 311‑3, il est inséré un 8° ainsi rédigé :
« 8° La possibilité d’être assisté d’un avocat. » ; ».
Par cet amendement, le groupe parlementaire de la France Insoumise propose d’inscrire, parmi les droits assurés à toute personne prise en charge par les établissements et services médicaux sociaux, la possibilité d’être assisté par un avocat.
Si la volonté de cet article de mieux protéger les enfants contre les violences, par la mise en place de projets d’établissement dédiés, est louable, elle ne suffit pas à protéger l’enfant en cas de survenue de ces violences.
Il convient donc, afin d’assurer la protection de l’enfant et la prise en compte de sa parole et de son intérêt supérieur, de permettre son accompagnement par un conseil tout au long de son parcours, comme le réclame le Conseil National des Barreaux et le Conseil National de la Protection de l’Enfance.
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