Publié le 17 novembre 2021 par : M. Descoeur, M. Sermier, M. Cinieri, M. Jean-Pierre Vigier, M. Bony, M. Viry, M. Bourgeaux, Mme Bazin-Malgras, Mme Anthoine, Mme Audibert, M. Kamardine, Mme Boëlle, Mme Corneloup, M. Ramadier, Mme Valérie Beauvais, M. Cordier, Mme Meunier, Mme Serre, Mme Bonnivard, M. Reiss.
I. – À l’alinéa 3, après le mot « période », rédiger ainsi la fin de la phrase :
« de cinq ans, en ne retenant que les trois exercices durant lesquels le niveau de dépenses a été le plus élevé ».
II. – La perte de recettes pour l’État résultant du I est compensée à due concurrence par la création d'une taxe additionnelle aux droits prévus aux articles 575 et 575 A du code général des impôts.
Des compensations financières équitables sont la condition sine qua non pour permettre aux Départements d’accepter une nouvelle phase de décentralisation routière, telle que définie à l’article 6 du projet de loi.
Or, les dispositions de compensation financières prévues, fixées par l’article 43 projet de loi, correspondant à celles appliquées lors de la décentralisation des routes de 2004 (qui s’est avérée particulièrement couteuse pour les Départements) sont minimalistes.
Par ailleurs, le plan de relance n’a rien prévu pour les routes, dès lors il convient de rééquilibrer le financement de la route en révisant les modalités d’évaluation des compensations financières.
Cet amendement propose de retenir la moyenne des dépenses d’investissement des trois meilleures années sur les 5 années précédant le transfert, au lieu de la moyenne des dépenses sur les trois dernières années.
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