Projet de loi de finances pour 2022 — Texte n° 4482

Amendement N° 410C (Non soutenu)

(9 amendements identiques : CF196C CF355C 313C 314C 315C 409C 902C 1461C 1467C )

Publié le 20 octobre 2021 par : M. Perrut.

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Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement :

(en euros)
Programmes+-
Formations supérieures et recherche universitaire00
Vie étudiante00
Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires20 000 0000
Recherche spatiale020 000 000
Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables00
Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle00
Recherche duale (civile et militaire)00
Enseignement supérieur et recherche agricoles00
TOTAUX20 000 00020 000 000
SOLDE0

Exposé sommaire :

Le cancer représente ainsi la première cause de décès par maladie chez l’enfant avec 2 500 nouveaux cas de cancers pédiatriques diagnostiqués chaque année.

Ce triste état de fait rend indispensable le développement de thérapies qui soient plus efficaces et adaptées l’âge des enfants et des adolescents.

Les cancers de l’enfant ne ressemblent pas à ceux de l’adulte. Ils sont d’abord beaucoup plus rares et représentent 1% à 2% de l’ensemble des cancers. Les leucémies, les tumeurs du système nerveux central et les lymphomes sont les principales pathologies cancéreuses rencontrées chez les moins de 15 ans. Rien à voir, donc, avec les principaux cancers de l’adulte qui touchent les poumons, le sein ou la prostate.

Aujourd’hui, grâce aux progrès réalisés au cours des 4 dernières décennies, 8 enfants sur 10 guérissent. Pour certains cancers tels que le rétinoblastome, une tumeur qui touche la rétine, le taux de survie atteint presque 100 %.

Mais malgré les progrès conséquents réalisés, le cancer reste la deuxième cause de mortalité chez les moins de 15 ans, après les accidents. La recherche de nouveaux traitements doit se poursuivre pour améliorer le pronostic des cancers pédiatriques et limiter les séquelles.

Aussi le présent amendement vise à accroître le financement public dédié à la recherche contre cette pathologie, véritable fléau.

Le présent amendement flèche, en conséquence, 20 millions d’euros de crédits supplémentaires vers l’action 15 « Recherches scientifiques et technologiques en sciences de la vie et de la santé » au sein du programme 172 « Recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires » et réduit d’autant les crédits de l’action 4 « Maîtrise de l’accès à l’espace » au sein du programme 193 « Recherche spatiale ».

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