Publié le 16 octobre 2021 par : M. Ratenon, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport sur les déchets dangereux à La Réunion, sur la mise en place d’un plan d’urgence face à leur accumulation ainsi qu’un plan d’actions à mettre en œuvre sur le long terme.
Nous demandons un rapport sur les déchets dangereux à La Réunion. Le traitement des déchets dangereux est particulièrement réglementé, mais La Réunion se trouve dans une impasse, car cette réglementation impose une sécurité incendie accrue en cas d’augmentation des volumes stockés. C’est actuellement le cas : les conteneurs ne sont plus embarqués et s’accumulent sur l’île, conséquence de la dérégulation du trafic maritime.
Il s’agit là d’un réel danger, en premier lieu pour les travailleurs en contact avec ces déchets, mais aussi pour l’ensemble de la population et la biodiversité. En effet, les conditions de stockage n’étant pas optimales, les matières dangereuses risquent de fuir dans l’environnement. Par exemple, les batteries non traitées peuvent sécréter des polluants contaminant les sols et donc les nappes phréatiques.
Comme d’autres territoires insulaires, La Réunion n’est pas équipée pour le traitement des déchets dangereux et dépend entièrement des territoires extérieurs. Du fait de l’instabilité du transport maritime, la crise sanitaire met une nouvelle fois en évidence les failles de notre modèle.
Cet amendement demande donc un rapport au Gouvernement sur les déchets dangereux, afin d’apporter une solution d’urgence et également un plan pérenne pour l’île de la Réunion, pour ses habitants et plus largement pour la préservation de notre planète et de ses océans.
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