Publié le 15 octobre 2021 par : Mme Dalloz.
Dans les six mois à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement sur l’état de la recherche portant sur les maladies vectorielles à tiques, ses besoins en financement, et les moyens qu’il compte mobilisés pour y répondre.
Aujourd’hui, de nombreux malades atteints par la maladie de Lyme sont en errance thérapeutique et la prise en charge et le traitement de cette maladie divisent la communauté scientifique.
Cette division contribue à alimenter le trouble chez les patients et nombre de praticiens, ce qui suffit à justifier le besoin d’apporter des crédits conséquents à la recherche sur cette maladie, d’autant que le nombre de cas recensés est en hausse (67 000 cas en 2018 contre 45 000 en 2017).
Les financements dédiés à la maladie de Lyme sont globalement insuffisants et répartis de manière disparate comme l’a mis en lumière le rapport d’information portant sur la prise en charge des patients, récemment présenté par Nicole Trisse, Vincent Descoeur et Jeanine Dubié.
Il est urgent, devant la détresse des malades, que le Gouvernement mobilise un plan de financement pérenne pour la maladie de Lyme et plus généralement pour les maladies vectorielles à tiques.
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