Publié le 24 septembre 2021 par : M. Larive, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
"Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport présentant les investissements nécessaires afin que les directrices et les directeurs d'école des Ooutre-Mmer puissent accomplir leurs missions, notamment dans le cas des coupures d'eau entraînant la fermeture d'écoles en Guadeloupe."
Par cet amendement d'appel, nous souhaitons mettre en lumière les conditions d'apprentissage des élèves en Guadeloupe.
Comme le décrit Mathilde Panot dans le rapport de la commission d'enquête relative à la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés et ses conséquences qu'elle a présidée, "en Guadeloupe, la population subit des coupures d'eau quotidiennes ; certaines familles n'ont plus d'eau à domicile depuis trois à six ans ; des enfants manquent jusqu'à un mois et demi de cours par an parce qu'il n'y a pas d'eau à l'école – nous avons nous-mêmes rencontré, au cours de notre déplacement, des enfants qui n'étaient pas à l'école pour cette raison".
Comment accepter une telle situation ? C'est une atteinte au droit à l'instruction garanti par l'article 13 du préambule de la Constitution de la IVe République : "la Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction". Il est temps que l'Etat mette fin à la mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés, , que chaque enfant ait accès à l'eau et retrouve le droit d'aller à l'école.
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