Publié le 4 octobre 2021 par : Mme Rubin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, M. Ruffin, Mme Taurine.
Après l'article 1, insérer l'article suivant : "Le Gouvernement remet au Parlement, dans un délai de six mois à compter de la promulgation de la présente loi, un rapport mesurant l'opportunité de donner accès aux étudiants à une garantie autonomie, c'est-à-dire une allocation d'autonomie de 1063 euros par mois pour les jeunes détachés du foyer fiscal de leurs parents."
Par cet amendement d'appel, nous proposons de mener une étude sur l'opportunité pour les étudiants d'avoir accès à une garantie autonomie, c'est-à-dire une allocation d'autonomie de 1063 euros par mois pour les jeunes détachés du foyer fiscal de leurs parents.
Nous connaissons le peu d'intérêt du Président pour les jeunes. Le 21 mars 2017, il déclarait : « j'ai vécu, quand j'étais adolescent, avec environ 1 000 euros par mois. Je sais ce que c'est que de boucler une fin de mois difficile ». Ces mille euros, il n'a même jamais consenti à les accorder aux étudiants, contraints de faire la queue pendant des heures pour obtenir une aide alimentaire depuis le début de la crise sanitaire.
Les tickets restaurants étudiants ou autres bons d'achat qui sont souvent mis en avant par les libéraux ne sont qu'un pansement sur une jambe de bois.
En effet, 46% des étudiants sont obligés de travailler pour financer leurs études selon une étude de l'Observatoire de la vie étudiante réalisée en 2017. C'est du temps en moins pour étudier avec des temps partiels épuisants et sous-payés qui mettent en péril leur réussite. Avec la crise économique, de nombreux jobs d'étudiants ont disparu.
Pour mettre un terme à la précarisation grandissante des conditions de vie et d'étude des étudiants, il est temps de mettre en place une garantie autonomie qui leur permettra de prendre directement en main leurs affaires quotidiennes et de ne pas avoir à faire peser le coût de leurs études sur leurs familles, en particulier les plus modestes.
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