Publié le 9 octobre 2021 par : Mme Valentin.
insérer un article ainsi rédigé :
« Le délai au-delà duquel aucune information médicale relative à la pathologie cancéreuse quelle qu’elle soit ne peut être recueillie par les organismes assureurs ne peut excéder cinq ans après la fin du protocole thérapeutique et ce quel que soit l’âge du candidat à l’emprunt et la quotité empruntée. »
Beaucoup d’innovations et de progrès dans les pistes thérapeutiques contre le cancer sont à constater, ce qui est source d’un espoir nouveau pour de nombreux malades, tout comme le droit à l'oubli.
Le taux de survie à cinq ans d’un grand nombre de cancers a augmenté et nous pouvons nous en réjouir. Une étude publiée par l’Institut National du Cancer (INCa) montre une amélioration de la survie nette à cinq ans pour une majorité de tumeurs solides et d’hémopathies malignes et précise que les bénéfices obtenus se maintiennent globalement jusqu’à dix ans. Il paraît donc inutile d’attendre ce délai de dix ans pour accorder le droit à l’oubli aux personnes guéries d’un cancer et sans nouveau cancer à partir de cinq ans après la fin des traitements.
Le présent amendement vise ainsi à raccourcir le délai d’accès au droit à l’oubli en matière d’assurance emprunteur pour les personnes ayant été atteintes d’une pathologie cancéreuse de dix à cinq ans. Ceci permet aux personnes guéries d’un cancer de pouvoir plus rapidement reprendre le cours de leur vie grâce à l'investissement dans un logement ou la création ou reprise d'une entreprise par exemple.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.