Publié le 2 décembre 2021 par : M. Damaisin.
Au premier alinéa du I de l’article 142 de la loi n° 2020‑1525 du 7 décembre d’accélération et de simplification de l’action publique, l’année : « 2022 » est remplacée par l’année : « 2026 ».
La commande publique locale est un véritable levier économique pour les entreprises, ainsi que
leurs salariés, souvent dépendantes de cette partie, non-négligeable, dans leurs carnets de
commandes.
La crise du Covid-19 affecte durement à la fois les entreprises, et notamment les PME et TPE de nos
territoires, ainsi que les finances publiques locales. Il convient donc de les aider le plus possible à
retrouver le chemin de la croissance et de l’investissement en leur permettant d’obtenir, plus
facilement, des marchés publics locaux. Il convient également d’aider les maires des communes,
souvent bien seuls face aux démarches administratives de la commande publique, afin qu’eux aussi
aident les entreprises sur leur territoire.
De nombreux artisans ne répondent plus aux marchés publics à cause de la complexité
administrative et de la "paperasserie" que cela engendre. En conséquence de quoi, de nombreux
appels d’offres pour des projets supérieurs à 30 000€ et inférieurs à 100 000€ restent bien souvent
infructueux. Les grosses entreprises ne sont pas intéressées et les plus petites ne répondent pas.
Cet amendement a donc pour but de prolonger, jusqu’en 2026, l’assouplissement des règles
applicables à la commande publique mis en place dans le projet de loi d’accélération et de
simplification de l’action publique, et de favoriser une meilleure concurrence, avec souvent de
meilleurs prix, mais surtout la possibilité pour les collectivités de faire appel à des artisans ou TPE
locales qui offrent une qualité de prestation et un service après-vente intéressants.
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