Publié le 2 décembre 2021 par : M. Ratenon, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Après l’alinéa 3, insérer l’alinéa suivant :
« 1° A bis Le dernier alinéa de l’article L. 1432‑1 est complété par une phrase ainsi rédigée : « Des campagnes de prévention sur les risques à moyen et long terme associés à la consommation d’alcool sont mises en œuvre tout au long de l’année dans les régions où la consommation d’alcool est la plus élevée. » »
Par cet amendement, nous demandons que soit effectuées des campagnes de sensibilisation sur les conséquences de l’alcool dans les régions les plus touchées par l'alcoolisme, et notamment en Outre-Mer, afin qu'une réelle politique de prévention soit menée à ce sujet.
Pour prendre l'exemple de La Réunion, où l’alcool est un fléau, 57 300 000 litres de boissons alcoolisés sont vendus chaque année, 5 millions de bouteilles de rhums sont consommées par an soit 1% de la consommation mondiale. Et 10% des Réunionnais de 17 à 75 ans boivent tous les jours.
Mais cette addiction néfaste a des conséquences désastreuses sur la population. Le taux de mortalité des principales pathologies en lien direct avec l’alcool est de 40% supérieur à celui de l'hexagone chez les hommes à La Réunion. Il est aussi responsable de nombreux accidents de la route : depuis 2000, près de 500 personnes sont mortes dans les accidents impliquant des conducteurs alcoolisés, dont 1 mort sur 4 avait moins de 25 ans.
Une prévention active et efficace permettrait donc de sauver la vie de nombreux Ultramarins.
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