Publié le 2 décembre 2021 par : M. Aviragnet, M. Jean-Louis Bricout, Mme Laurence Dumont, M. Hutin, Mme Manin, M. Saulignac, Mme Tolmont, Mme Santiago, Mme Victory, Mme Pires Beaune, Mme Vainqueur-Christophe, M. Leseul, Mme Jourdan, M. David Habib, Mme Biémouret, M. Alain David, Mme El Aaraje, Mme Karamanli, M. Naillet, M. Garot, M. Potier.
I. – À la fin de l’alinéa 4, substituer aux mots :
« , privés d’intérêt collectif et privés »
les mots :
« et privés d’intérêt collectif ».
II. – En conséquence, procéder à la même substitution à la fin des alinéas 7 et 10.
Cet amendement vise à restreindre la cible des investissements des collectivités territoriales aux établissements publics de santé et établissements privés non lucratifs, et non aux établissements de santé à but lucratif.
En effet, en l’état de la rédaction de l’article 32, une collectivité territoriale pourrait verser un concours financier - de l’argent public donc - pour financer l’investissement d’un établissement privé de santé à but lucratif.
Cette disposition ne nous apparaît pas opportune dans la mesure où ces établissements doivent intégrer dans leur modèle économique, et donc leur tarification, les investissements à réaliser pour demeurer compétitif, et que l’argent public n’a pas à concourir à l’équilibrage de ce modèle économique.
Le risque à terme est que ces établissements baissent leurs tarifs, accroissant ainsi la concurrence pour les établissements publics et non lucratifs, en finançant une part croissante de leurs investissements via des concours financiers publics.
Ce risque doit être supprimé en interdisant le concours financier d’une collectivité territoriale à une opération d’investissement réalisée par un établissement lucratif de santé.
Tel est l’objet du présent amendement.
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