Publié le 17 janvier 2022 par : M. Isaac-Sibille.
Le premier alinéa de l’article L. 4131‑6 du code de la santé publique est ainsi modifié :
1° Les mots : « peuvent être autorisés à effectuer » sont remplacés par le mot : « effectuent » ;
2° Après le mot : « universités », sont insérés les mots : « , médecins généralistes et médecins spécialistes agréés exerçant en cabinet de ville ou en établissement de santé privé ».
L’article 2 de la présente proposition de loi vise à contraindre les étudiants en internat à réaliser la dernière année du troisième cycle d’études médicales en zone sous-dense.
A cette obligation, le présent amendement propose une solution alternative moins contraignante pour les étudiants, n’ayant pas pour conséquence une désincitation à l’exercice de la médecine pour les futurs médecins.
Il propose de rendre obligatoire la réalisation, pour les étudiants de deuxième et de troisième cycles de médecine, d’un stage pratique auprès de praticiens généralistes et de spécialistes agréés exerçant en cabinet de ville ou en établissement de santé privé.
La lutte contre la désertification médicale doit être pensée en amont de l’installation des médecins, au stade des études. Il nous faut encourager les futurs médecins à découvrir la richesse et la diversité de nos territoires lors de l’exercice pratique de la médecine, en les encourageant à réaliser des stages auprès de professionnels libéraux.
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