Publié le 26 mars 2018 par : Mme Lasserre-David.
Rédiger ainsi cet article :
« Au premier alinéa de l'article L. 215‑11 du code rural et de la pêche maritime, après le mot : « refuge », sont insérés les mots : « , un établissement d'abattage ou de transport d'animaux vivants ». »
Les États généraux de l'alimentation ont été l'occasion d'échanger sur de nombreux sujets, notamment sur la question du bien-être animal. Cependant aucun atelier n'a conclu à l'opportunité d'un renforcement de l'arsenal répressif dans ce domaine.
La priorité doit plutôt être d'accompagner les démarches de progrès engagées par les professionnels par du soutien aux investissements, de la formation et de rémunérer les éleveurs à un prix juste.
L'article 2‑13 du code de procédure pénal ouvre déjà aux associations la possibilité d'exercer les droits reconnus à la partie civile pour les délits envers des animaux définis par le code pénal. Ces dispositions sont légitimes et protectrices.
Le risque de leur extension au code rural serait d'accentuer la pression de la part des ONG sur le terrain, alors que certaines sont fondamentalement anti-élevage et pourraient avoir intérêt à multiplier les signalements pour demander des dommages et intérêts.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.