Publié le 12 mars 2018 par : M. Lachaud, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
À l'alinéa 38 les mots « continuera de se fonder sur la posture permanente des deux composantes océanique et aéroportée, renouvelées et modernisées » sont remplacés par les mots « se fondera sur la posture permanente d'une composante océanique, modernisée et renouvelée. »
La dissuasion nucléaire repose sur l'existence de deux composantes. Toutefois des débats existent parmi les spécialistes quant à la pertinence de disposer de ces deux composantes.
Le rôle de la composante aéroportée est notamment régulièrement remis en question.
En outre, si la tenue de la posture permanente de dissuasion implique des investissements constants, il n'y a pas de consensus pour dire que des dépenses de modernisation et de renouvellement doivent être engagées urgemment pour toutes les composantes. Cet amendement vise donc à différer les dépenses non-nécessaires à la tenue de la posture permanente de défense afin qu'un véritable débat puisse avoir lieu.
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