Publié le 28 mai 2018 par : Mme Fiat, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, M. Lachaud, M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens, M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin, M. Ruffin, Mme Taurine.
Supprimer les alinéas 2 à 8.
Par les dispositions du 1° de l'article 9, en cas de rupture du contrat d'apprentissage après 45 jours, l'apprenti ne pourra plus saisir les prud'hommes.
Actuellement, le contrat d'apprentissage peut être rompu par l'une ou l'autre des parties durant les deux premiers mois de l'apprentissage. Passé ce délai, en cas de faute grave ou de manquements répétés de l'une des parties à ses obligations, la rupture du contrat est prononcée par le conseil de prud'hommes.
Cette mesure indispensable, qui sauvegarde les droits des apprentis, déjà fortement amochés, risque d'être supprimée.
Elle serait remplacée par deux dispositions :
Il est inadmissible d'inscrire dans la loi une telle inégalité de traitement.Nous demandons la suppression de ces dispositions.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.