Publié le 13 mai 2019 par : Mme Manin, M. Carvounas, M. Juanico, Mme Pau-Langevin, M. Jean-Louis Bricout, Mme Battistel, Mme Bareigts, M. Alain David, M. Potier.
Le 1° et la première phrase des 2° et 3° de l’article 19 de la loi n° 84‑16 du 11 janvier 1984 sont complétés par les mots : « ou aux collaborateurs parlementaires justifiant avoir exercé cette activité à titre principal avec le statut de cadre pendant au moins cinq ans dans ces fonctions, auprès d’un ou plusieurs députés, d’un ou plusieurs sénateurs ou d’un groupe politique au Parlement. »
Dans son allocution du 25 avril 2019, le président de la République a plaidé pour « davantage de passerelles pour permettre à des gens qui viennent du privé, du monde associatif d’intégrer la haute fonction publique ».
Les collaborateurs parlementaires, salariés de droit privé, consécutivement à leurs missions et à leurs expériences accumulées auprès de leur élus durant un mandat dans une logique d’intérêt général - sont des profils adéquats pour ces passerelles.
Présentement, à chaque renouvellement du Parlement, ce sont au moins un millier d’effectifs, à fort potentiel qui se réoriente vers le secteur privé alors qu’ils pourraient alimenter les effectifs de la fonction publique et retrouver un emploi dans ce secteur.
Cet amendement a pour objectif d’ouvrir des passerelles vers la fonction publique d’état pour les collaborateurs parlementaires à travers une gestion des compétences et des parcours adaptée afin de faciliter leur entrée dans le temps dans la haute fonction publique.
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.