Bioéthique — Texte n° 4222

Amendement N° 264 (Rejeté)

(5 amendements identiques : 64 479 951 1320 1439 )

Publié le 4 juin 2021 par : M. Hetzel, M. Reiss, Mme Bassire, M. Teissier.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

À l’alinéa 24, supprimer les mots :

« ou ne vise pas à améliorer la connaissance de la biologie humaine ».

Exposé sommaire :

Il n’y a pas de nécessité de modifier pour la 4ème fois en 10 ans la recherche sur l’embryon humain et les cellules souches embryonnaires humaines.

Cet ajout effectué en 2ème lecture au Sénat consiste à rendre possible la recherche fondamentale sur l’embryon humain et ses cellules souches pour la pure connaissance, sans finalité thérapeutique, et donc à priver l’embryon humain de la protection adéquate exigée par la convention d’Oviedo.

Il faut préciser que l’embryologie se passe de l’embryon humain depuis de nombreuses années, et que notre connaissance du développement embryonnaire a été acquise grâce à la recherche sur l’embryon animal. John Gurdon, prix Nobel de physiologie et de médecine 2012, leader en embryologie développementale, a fait tous ses travaux sur des embryons d’amphibiens.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.