Les amendements de André Chassaigne pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, vous avez arbitré hier en revenant sur un choix technocratique défendu par votre ministre de l'action et des comptes publics et votre ministre de l'agriculture, qui consistait à amputer les chambres d'agriculture de 45 millions d'euros. Un mouvement collectif a fait que vous avez changé de cap. Or ce changement de...
C'est ainsi que lorsqu'un article est adopté dans la loi EGALIM pour interdire l'importation de produits ne respectant pas les mêmes normes environnementales, sociales et sanitaires que les nôtres, vous êtes hors la loi EGALIM en signant les traités de libre-échange. Telle est la réalité : c'est pourquoi il ne faut ni le CETA – Comprehensive Ec...
De la même façon, il n'est pas vrai que, comme vous le prétendez, la question de la construction des prix est réglée. Nous le voyons aujourd'hui : les agriculteurs, notamment les éleveurs, ne sont pas payés au juste prix. Les opérateurs sont toujours aux manettes !
Nous attendons bien évidemment aussi que, dans le cadre de la politique agricole commune, de vraies mesures soient prises, qui tiennent compte des grands enjeux de notre temps s'agissant de l'indispensable transition de notre agriculture. De grands moulinets n'y suffiront pas : il y faudra des mesures concrètes, il y faudra des actes.
Ce qui tue votre politique, monsieur le Premier ministre, c'est que vous pensez que la main invisible du marché règle les problèmes, alors qu'il y faut de la puissance publique ! Vous refusez de prendre vos responsabilités : c'est la raison pour laquelle, dans le domaine agricole comme dans d'autres, c'est un échec patent !