Les amendements de Annie Genevard pour ce dossier
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Cet amendement vise à rétablir le texte adopté au Sénat et à affirmer que nul n'a de droit à l'enfant. C'est très important et non contradictoire avec les propos que vous avez tenus. Cette notion n'existe pas sur le plan juridique, dites-vous. Faisons-la exister dans notre droit !
Qu'est-ce qui vous en empêche ? Pour ma part, je prétends que pour vous, il y a un droit à l'enfant. Lorsque vous avez fait adopter le projet parental en première lecture, dans les conditions que l'on sait, c'était bien une façon d'exprimer que préexistait le désir des parents avant toute considération sur l'intérêt de l'enfant.
C'est la raison pour laquelle je crois très important que vous n'évacuiez pas cette idée par un sophisme comme vous l'avez fait en commission. Si vous voulez faire la démonstration du sens que vous donnez à l'intérêt supérieur de l'enfant, vous devriez adopter cet amendement. Au reste, et j'en termine par là, il n'a jamais été question de l'enf...
Vous n'étiez pas encore là, monsieur le secrétaire d'État, mais je vous assure qu'il n'en a pas été question.
Il vise à ajouter au code civil un article 310 A ainsi rédigé : « Nul enfant ne peut être privé par la loi du droit d'avoir un père et une mère ». Il s'agit d'une défense de l'altérité. Nous pensons que l'altérité est quelque chose non seulement d'important, mais de fondateur pour l'enfant. À ce sujet, j'aimerais revenir sur la question de l'i...
Je propose, comme mes collègues, d'inscrire dans le code civil, avant l'article 310, que « nul n'a de droit à l'enfant ». Lorsque nous avons évoqué cette question en commission spéciale, vous nous avez répondu, n'est-ce pas monsieur le rapporteur, que nous inventions une notion juridique, que le droit à l'enfant n'existait pas. Mais c'est pour...