Les amendements de Annie Genevard pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, nous sommes d'accord, il n'y a pas de débat : les écoles doivent accueillir les élèves autant que possible. Néanmoins, au cours de la semaine passée, la gestion de la crise sanitaire à l'école par le ministre de l'éducation nationale a été un fiasco complet.
Que dire de la méthode, quand le premier protocole sanitaire a été présenté sur un média payant, à dix-sept heures, la veille de la rentrée ? Que dire de ce protocole totalement ubuesque et intenable ? Les parents s'arrachent les cheveux. Combien ont dû quitter leur travail précipitamment pour récupérer leur enfant et le faire tester ? Combien ...
alors que vous devriez nous proposer une réponse dans la clarté et l'humilité. Vous ne pouvez pas rester sourd à la désorganisation complète du pays. Regardez autour de vous :
il n'y a pas une ville en France où nous n'ayons des files d'attente à la soviétique devant les pharmacies et les laboratoires de testing ,
avec des parents et des enfants très jeunes qui doivent attendre dans le froid hivernal ! Si vous ne pouvez pas apporter de réponse à cette situation, je ne sais pas lequel de nous deux manque de sens des responsabilités.
Ma question s'adresse à M. le Premier ministre. Nous vivons un tournant tragique. Il a fallu l'assassinat d'un professeur exemplaire, Samuel Paty, pour que bien des yeux s'ouvrent enfin : les islamistes se sont infiltrés dans l'école. Ils menacent la France dans son essence même : la formation d'esprits libres. Les islamistes tiennent la main d...
Ce chantage inspiré par les islamistes doit cesser. Ma question est la suivante : pourquoi avoir mis autant de temps pour ouvrir les yeux sur la guerre déclarée par les islamistes sur notre sol dans une école juive à Toulouse dès 2012 ?
Monsieur le ministre, plusieurs députés sur nos bancs vous ont appelé aux actes et vous ont demandé d'entendre nos propositions. En 2004, nous avons eu le courage d'interdire les signes religieux à l'école.
C'était une décision très difficile à prendre, qui a été très critiquée. Nous avons eu le courage, par la circulaire Chatel, de dire non au voile dans l'accompagnement des sorties scolaires.
Nous avons eu ce courage, et c'est à cela que nous vous invitons. Il y a deux ans, je vous ai posé la question à la suite d'un rapport qui montrait la propagation de l'islamisme à l'école. Vous m'avez répondu de la même façon : vade-mecum de la laïcité, référents laïcité… Il faut aller plus loin, monsieur le ministre.
Ma question s'adresse au Premier ministre. C'est au coeur de l'été, en pleine crise économique, que vous avez voulu présenter en catimini la seconde lecture du texte bioéthique.
Le 14 juillet, le Président de la République n'a pas dit un mot sur le sujet. Pas un mot non plus dans votre déclaration de politique générale, monsieur le Premier ministre.
C'est pourtant l'un des premiers textes que le Gouvernement que vous dirigez soumet au Parlement. Personne ne comprendrait que vous restiez silencieux sur un texte aussi fondamental, à moins de vouloir vous dérober. Monsieur le Premier ministre, j'attends que vous répondiez. Vous ne pouvez pas vous dérober, vous êtes le chef de la majorité. C'...
Monsieur le Premier ministre, nous aurions aimé vous entendre sur l'éviction du père dans la conception d'un enfant, au mépris de son intérêt supérieur.
C'est un changement de civilisation, selon les défenseurs du texte – ce n'est pas nous qui le disons, c'est vous. Nous aurions aimé vous entendre sur la réécriture du droit de la filiation ; sur l'échange d'ovocytes au sein de couples de femmes qui est une forme de gestation pour autrui à laquelle vous prétendez vous opposer ;
sur le tri des embryons pour dépister le handicap, en contradiction avec l'inclusion que nous prônons tous ; sur le mélange monstrueux de cellules animales et humaines, transgressant la barrière des espèces. Voilà la réalité de ce projet de loi qui franchit des limites éthiques dont vous, monsieur le Premier ministre, avez choisi de ne rien di...
Monsieur le Premier ministre, permettez-moi en préambule d'adresser mes félicitations à tous ceux qui ont été élus ce dimanche.
Les municipales ont confirmé que Les Républicains sont le premier parti en nombre d'élus et que la droite et ses alliés dirigent le plus grand nombre de villes de plus de 9 000 habitants,
confirmant ainsi la force et la légitimité de notre ancrage territorial. Cela prouve que nous avons un lien fort avec la vraie vie des Français, avec la démocratie du quotidien. C'est précisément ce qui fait défaut à votre majorité, qui subit un très lourd revers électoral. Je veux dire aussi que dans le contexte que nous connaissons, marqué p...
Pourtant, l'abstention a été massive pour un scrutin qui, d'habitude, mobilise. Les Français se désintéressent – pire, ils se méfient – de la politique et des politiques. Dans ce contexte, le report des élections départementales et régionales envisagé par le Président de la République ne peut qu'aggraver la défiance. Les Français y verront à j...