Les amendements de Aude Amadou pour ce dossier

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Je souhaite d'abord répondre à la question que m'a posée Mme Kuster à la fin de la séance précédente sur le périmètre de 500 mètres. Le questionnaire de candidature aux Jeux olympiques de 2024 élaboré par le CIO – Comité international olympique – en 2015 demandait explicitement aux villes candidates d'indiquer les conditions d'acquisition de to...

Je suis sensible aux arguments portant sur la nécessité de contrôler la publicité. Mais les annonceurs sont attachés à l'image qu'ils renvoient : ils veilleront donc à ce que leur message s'intègre dans les monuments historiques. La projection sur l'Arc de Triomphe des visages de Zinédine Zidane et des autres membres de l'équipe de France victo...

L'article prévoit que l'affichage publicitaire se fait dans les conditions prévues par un décret en Conseil d'État mentionné à l'article L. 621-29-8 du code du patrimoine. Les fonds récoltés serviront à la restauration du monument, et notamment du Grand Palais. Je demande le retrait de l'amendement.

J'entends ce que vous dites, chère collègue, mais il faut avoir en tête que votre amendement représente un manque à gagner de 2 milliards d'euros environ. Sommes-nous prêts aujourd'hui à dépenser de l'argent public à cette hauteur ? Avis défavorable.

En droit français, l'usage de l'indicatif entraîne une obligation. Lorsqu'il est écrit dans la loi que les publicités « veillent », cela signifie bien qu'elles « doivent » veiller. Ajouter la notion de devoir est donc inutile. C'est pourquoi je demande le retrait de ces amendements.

La mention est redondante, donc inutile : tous les sites concernés par l'article – monuments historiques, sites naturels, sites classés… – sont concernés par l'obligation d'insertion architecturale et paysagère mentionnée à l'alinéa 7. Je demande le retrait de ces amendements.

Écrire explicitement cette précision dans le texte permettrait de rassurer les citoyens sur le fait que l'affichage publicitaire dérogatoire est temporaire, pour trois mois, et qu'il n'est là ni pour abîmer les monuments ni pour menacer la sécurité des spectateurs ou des riverains. Avis favorable.

Demande de retrait. Comme Mme Calvez l'a dit tout à l'heure, si la publicité paraît excessive, elle ne sera pas bien perçue par le public. Il n'est donc nul besoin d'apprendre aux annonceurs à faire leur métier. Par ailleurs, si les recettes publiques sont inférieures aux prévisions, ce sera à l'État de renflouer le Comité d'organisation des Je...

Cet amendement pose trois problèmes, dont deux de rédaction. Tout d'abord, qu'est-ce que « une part » ? La publicité française serait-elle suffisante pour répondre à cette demande ? Et le texte ne définit pas ce que sont les produits des régions de France. Cela relance le débat sur le contenu de la mention made in France. Deuxièmement et surt...

L'amendement est inutile, puisque la possibilité de soumettre les publicités à une taxe existe d'ores et déjà. La taxe locale sur la publicité est définie à l'article L. 2333-6 du code général des collectivités territoriales. La taxe locale sur l'enseigne et les publicités extérieures est un impôt instauré de façon facultative par la commune o...

Si je suis sensible aux arguments concernant la présence de la publicité et la nécessité de la contrôler, je tiens à rappeler qu'un tiers du budget du COJOP, soit 987 millions d'euros, devront être couverts par ses partenaires marketing. Un autre milliard proviendra du CIO, donc, indirectement, de ces partenaires. Ces dispositions permettant a...

S'agissant de l'amendement no 62, je rappelle à M. Larive – au cas où il l'ignorerait – que les Jeux olympiques et paralympiques font partie des rares événements sportifs au cours desquels aucune publicité n'est affichée à l'intérieur des enceintes des sites et des salles de compétition. La publicité n'y est visible qu'à l'extérieur des enceint...

Je suggère donc le retrait de cet amendement, et émets à défaut un avis défavorable. Quant aux deux séries d'amendements identiques, je tiens à en rassurer les auteurs : l'espace de 500 mètres prévu par le texte ne sera pas bariolé de publicités. Ce qui intéresse les sponsors, c'est d'être visibles dans le champ des caméras. Le contrat de vil...

Il ne s'agit pas de s'accommoder de la publicité, mais bien de faire en sorte que celle-ci règle la facture de l'organisation des Jeux. Je demande donc aux auteurs des amendements nos 8, 23, 56, 30 et 43 de bien vouloir les retirer.