Les amendements de Aurélien Pradié pour ce dossier
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Sachons reconnaître qu'en République, il est des lois dont la mise en oeuvre est très au-delà de notre portée. C'est vrai de la loi de 2005, et cette situation vous concerne tout autant que nous. Malgré tous les efforts que vous déployez, je suis navré de vous dire que vous êtes encore loin d'appliquer cette grande loi.
Sur le fondement de l'article 61, monsieur le président. Sans remettre en cause qui que ce soit ou quoi que ce soit, je voudrais faire une remarque : nous venons de procéder coup sur coup à deux votes dont le second, électronique, a donné à l'article la majorité des voix. Juste avant, le vote sur l'amendement, à main levée, avait fait soupçonn...
Tout à l'heure, l'une de nos collègues a exprimé sa colère et s'est aussitôt éclipsée, considérant sans doute que l'hémicycle sert à déverser ses remords sur les oppositions avant de se barrer !
Non, car moi, mon cher collègue, je reste ; je suis là depuis le début. Vous, vous êtes venu au coup de sifflet de la suspension de séance. Je ne pense pas avoir de leçons à recevoir de ceux qui n'ont débarqué que pour grossir les rangs au moment du vote.
Que personne ici ne s'avise de donner des leçons d'humanité ! La réalité est celle de vos choix, de vos votes. Vous avez été battus à deux reprises, alors même que vous avez commis il y a quelques jours une faute politique majeure. Le Président de la République a réuni quatorze ministres à l'Élysée – vous l'avez dit, madame la secrétaire d'État...
Et la meilleure manière de le faire est de vous battre au prochain vote. Les deux votes lors desquels vous avez été battus, lors desquels les députés se sont prononcés contre l'avis du Gouvernement, contre l'avis du groupe majoritaire, vous ont aidés à progresser. Vous devriez nous en être reconnaissants !