Les amendements de Barbara Pompili pour ce dossier
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On voit revenir, je le sens, le traditionnel débat qui oppose l'écologie à l'économie. Prenons-y garde. Je suis évidemment d'accord pour que nous fassions attention à la période de transition et que nous prenions parfois du temps pour certaines décisions. Mais il ne faut pas se tromper de combat. Le problème du plastique se pose depuis des anné...
D'après les dernières recherches, on en est à plus de 150 millions de tonnes de plastique dans les mers ! Ce chiffre n'est peut-être pas très « parlant » ; mais comprenons bien que, si rien ne change, nous aurons, dans les mers, une tonne de plastique pour trois tonnes de poissons d'ici à 2025. Et ce ne sont pas de gros morceaux de plastique, m...
À vouloir préserver, pour de mauvaises raisons, une industrie qui n'a pas d'avenir, on risque de créer des problèmes pour d'autres industries et d'autres secteurs économiques. Ne nous trompons pas de combat, je le répète. Sur la solution proposée, nous devons aller vite : outre que le problème est loin d'être nouveau, si l'on repousse indéfini...
La commission du développement durable et de l'aménagement du territoire a effectivement voté l'amendement visant à interdire les plastiques dans les cantines. D'abord, je ne veux surtout pas relancer une guerre qui a opposé pendant très longtemps la commission des affaires économiques et la commission du développement durable.
… mais nous essayons de trouver les meilleures solutions pour tirer parti d'un partage de compétences qui a été décidé à une époque où l'on ne voulait surtout pas trop partager. Bref, je ne reviens pas là-dessus… Sur le fond, nous traitons aujourd'hui d'un sujet de santé publique qui devient chaque jour plus grave. On se rend compte qu'il se h...
J'apporte une légère nuance. Les consommateurs, les citoyens, peuvent choisir ce qu'ils achètent, ils peuvent donc choisir de ne pas acheter des contenants en plastique. À l'inverse, nos enfants ne peuvent pas choisir un tel choix : à la cantine, quatre ou cinq jours par semaine, ils mangent la nourriture qui leur est imposée. Or, on le sait, l...