Les amendements de Boris Vallaud pour ce dossier

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Il ne suffit pas de faire des effets de manche pour qu'un discours devienne vrai. Je vous donne quelques chiffres pour que nous nous en tenions, au-delà de nos expériences locales, à des faits : en 2008, 78 % des médecins exerçaient une activité régulière, aujourd'hui, ce taux est tombé à 66,7 % ; le rapport entre le département le mieux doté e...

Oui, ce sont des faits. Ceux-ci révèlent que nous cheminons trop lentement et qu'en attendant, des gens n'ont pas accès aux soins. Les amendements visent à réguler l'installation au travers du conventionnement sélectif et d'un contrat passé pour quelques années. L'objectif est que les médecins finissant leurs études assurent certaines gardes da...

Quand on est fonctionnaire, on doit dix ans à l'État et on ne choisit pas le lieu de ses premiers postes : j'ai beaucoup déménagé et on ne m'a pas demandé mon avis mais je connaissais les règles. Instaurons de nouvelles règles que les médecins connaîtront, au bénéfice de la santé publique et de l'égalité de l'accès aux soins.

Je comprends votre argument, madame la rapporteure, et nous retirons l'amendement n° 2232. Nous le redéposerons au Sénat ou à l'Assemblée en deuxième lecture afin que la répartition du tarif se fasse au moins à proportion du poids de la masse salariale dans le coût du service. En effet, si le taux actuel est de 85 %, nous n'allons pas opter pou...

Je voudrais réitérer la question que j'ai posée au début de l'examen du texte et qui n'a pas eu de réponse. Je me faisais l'écho du désir du ministre Véran que l'ONDAM ne soit pas seulement un outil de pilotage des finances publiques, mais un outil de politique de santé ; et, ce faisant, j'ai formulé plusieurs questions auxquelles j'aimerais qu...

Je conçois que ces amendements de M. Ruffin soient rédigés de manière très imparfaite – de toute façon, la majorité étant majoritaire, le résultat de ces votes ne constitue pas une surprise. Toutefois, nous devons faire nôtre la préoccupation qu'ils manifestent pour la qualité de vie au travail de ces intervenants – mon opinion est, je crois, p...

Cela permettrait peut-être de réconcilier les préoccupations de notre collègue Ruffin, qui sont parfaitement fondées, avec les dispositifs déjà adoptés.

Pour ce qui nous concerne, nous ne soutiendrons pas ces amendements mais cela ne signifie pas que nous souscrivons aux articles 25 et 26. J'en profite pour poser plusieurs questions : l'année dernière, nous avions adopté l'article 57 du PLFSS pour 2021 qui prévoyait une dotation socle venant se substituer, sur demande optionnelle des établissem...

Je ne doute évidemment pas de votre détermination et nous observerons avec attention les décisions que vous prendrez dans les prochaines semaines. Pour notre part, nous ne pouvons que regretter le fait que notre amendement visant à interdire l'intérim médical et à créer un corps de praticiens hospitaliers remplaçants ait été considéré comme un ...

…comme s'il n'avait pas sa place dans ce débat. Il l'a évidemment. Je suis heureux de vous entendre évoquer la loi Mattei, la permanence des soins et les gardes médicales, qui posent évidemment de grandes difficultés. La question, toutefois, ne se limite pas aux médecins. Elle concerne également les infirmières : nous payons actuellement le re...

Une partie d'entre elles pourraient l'être à travers la validation des acquis de l'expérience (VAE). Étudions cette possibilité. Je veux vous interroger sur la clinique d'Aire-sur-l'Adour, située dans ma circonscription, aux confins des Landes et du Gers, qui fait face à d'importantes difficultés pour trouver des médecins urgentistes. Des témo...

Cela n'est pas une bonne nouvelle, puisque des urgences ne fonctionneront plus que douze heures par jour au lieu de vingt-quatre heures !

Au début du quinquennat, le Gouvernement avait raison d'annoncer qu'il fallait prolonger la loi relative à l'adaptation de la société au vieillissement par une grande loi sur l'autonomie et le vieillissement. Nous l'avons attendue, nous l'avons espérée et nous pourrons encore l'attendre longtemps, puisqu'elle ne sera pas inscrite à l'ordre du j...

Le PLFSS contient une disposition tendant à instaurer au niveau national un tarif plancher pour l'APA, l'allocation personnalisée d'autonomie, fixé à 22 euros. Évidemment, on reste circonspect, madame la ministre déléguée. D'abord, en lisant l'étude d'impact et en se reportant aux travaux de votre propre ministère, on se rend compte que le prix...

…largement exercés par des femmes parce que, pendant longtemps, les tâches accomplies ont relevé du travail gratuit. Aujourd'hui, il faut que le travail paie et qu'il paie bien. Pendant le premier confinement, on applaudissait à vingt heures tous ceux que notre modèle économique avait laissés dans l'ombre pendant des années. Il faut que nous e...

Je ne répéterai pas ce que Pierre Dharréville a parfaitement dit. Je voudrais simplement demander au Gouvernement, s'agissant de la prise en compte de l'empreinte industrielle dans la fixation des prix des produits de santé, de quels médicaments il s'agit. Qui décidera des médicaments concernés ? Quelles entreprises seront concernées ? Pourquoi...

J'irai dans le sens de nos collègues au sujet de cet amendement. Il faut une réversibilité, si je puis dire, de ce qu'autorise la notion d'empreinte industrielle. Si elle ne s'inscrit pas dans la durée, le prix du médicament doit être revu à la baisse. Par ailleurs, je regrette le rejet de l'amendement visant à ce que nous recevions plus d'inf...

Je souhaite soutenir Mme Fiat. L'introduction du concept d'empreinte industrielle ne va pas forcément conduire à bonifier le prix des médicaments fabriqués par des entreprises réimplantées en France : elles peuvent aussi bien se relocaliser ailleurs, dans l'Union européenne, et peut-être même en dehors. Le problème de cette notion, c'est que no...

Je profite de cette occasion pour interroger l'exécutif. Le ministre des solidarités et de la santé avait remarqué fort justement, à l'occasion de son discours de clôture du Ségur de la santé, qu'il importait de faire de l'ONDAM un outil de pilotage des politiques de santé, et pas seulement de gestion des finances publiques. Or l'examen de l'a...

Je remercie M. le ministre délégué pour les premiers éléments de réponse qu'il nous a apportés. Cependant j'évoquais la possibilité d'envisager l'ONDAM comme un outil de pilotage des politiques de santé. Je l'ai fait en posant des questions assez précises à propos de l'évolution de l'offre de soins en ville et à l'hôpital, de l'augmentation de ...