Les amendements de Bruno Fuchs pour ce dossier
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Je pense qu'il n'est pas la peine d'aller plus loin pour constater l'entreprise de paralysie totale de l'institution parlementaire menée depuis une semaine. Si, à certains égards, on pouvait comprendre cet opportunisme politique dans l'émotion suscitée par la diffusion de ces images, la situation n'est pas la même depuis hier, où nous assistons...
Nous voyons qu'au fil des discussions nos collègues de l'opposition prennent la parole sans même feindre de faire un rappel un règlement. Il s'agit désormais d'un débat sur un sujet d'actualité et nos collègues ont transformé cet hémicycle en un plateau de télévision d'une manière que je trouve totalement irresponsable et dégradante pour notre ...
Je vous demande, monsieur le président, d'en revenir à nos débats. Monsieur Straumann, je reçois toutes les heures des messages de nos collègues alsaciens
qui sont excédés. En effet, depuis mardi soir, trois amendements modifiant le droit alsacien doivent être discutés.
L'un d'entre eux a été déposé par Laurent Furst, un autre par Vincent Thiébaut et un dernier par le Gouvernement. Ils sont attendus depuis des années, voire depuis des dizaines d'années par nos concitoyens alsaciens et mosellans. En paralysant notre institution, vous empêchez leur discussion malgré leur extrême importance.
Attendez, même sur BFM il est possible de s'exprimer ! Vous ne me laissez pas m'exprimer ! Où est-on ? Au Parlement ?
J'ai conclu. La démonstration est faite. On comprend très bien cette volonté de paralyser nos débats : entre les députés et les sénateurs LR, le clivage est très fort et ils veulent repousser le plus possible les discussions sur cette réforme constitutionnelle !
Si je souscris à l'ensemble des propos sur la nécessité de réfléchir au statut du suppléant et d'améliorer les rapports entre celui-ci et le député, je m'étonne que nous ayons consacré vingt-cinq minutes à ce sujet dans un débat sur la Constitution. J'espère que, dans les heures qui viennent, nous reviendrons à des sujets plus importants. Ce n'...
Revenons donc, chers collègues, à des débats plus constitutionnels. Traitons le sujet du statut du suppléant dans quelques semaines, lors du débat sur le projet de loi organique, mais pas dans un débat sur la Constitution.