Les amendements de Bruno Millienne pour ce dossier
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Revenons sur la situation telle qu'elle est au moment où nous parlons. La justice est saisie et est en train de faire son oeuvre, vous le savez. Nous attendons les décisions concernant M. Benalla.
Pas de mon parti, mais peu importe : la justice est saisie et fera son oeuvre – c'est normal – , et nous souhaitons qu'elle le fasse avec la plus grande célérité, afin que nous ayons toute la vérité sur cette histoire, car nous y tenons aussi. La commission d'enquête a été saisie et auditionnera le ministre de l'intérieur demain à 10 heures. T...
Dans toutes les familles, qu'elles soient politiques ou personnelles, personne n'est infaillible, et vous le savez mieux que moi sur ce banc.
Cette réponse doit être claire et étayée. Il faut que toutes les mesures soient prises à l'encontre des gens qui ont commis des fautes et que toute la vérité soit faite. C'est ça, le devoir d'exemplarité. L'exemplarité, je le répète, n'est pas l'infaillibilité.
J'aimerais qu'on en revienne à un peu plus de calme dans cet hémicycle, si c'est possible – mais je pense que cela sera compliqué – , et que l'on rétablisse certains faits, que M. Goasguen a rappelés tout à l'heure, ce dont je le remercie. Notre collègue a en effet rappelé qu'il est exceptionnel qu'une commission d'enquête soit créée lors d'une...
S'il vous plaît, n'en rajoutez pas. Votre collègue Goasguen l'a très bien dit. Soyez honnêtes pendant deux secondes. Ne m'obligez pas…
S'il vous plaît ! Je ne vous ai pas interrompus, j'ai été plutôt respectueux depuis quarante-huit heures et, croyez-moi, ce n'est pas facile. Je remercie donc M. Goasguen d'avoir rappelé ces éléments. C'est la première fois qu'une commission d'enquête est créée aussi vite depuis le début de la Ve République. Pourtant, des affaires d'État, il y...
En ce qui me concerne, je veux que toute la vérité et toute la transparence soient faites sur cette affaire, parce que nous les devons aux citoyens. Et alors, on verra bien si c'est ou non une affaire d'État. Pour ma part, je ne pense pas que c'en soit une.
Quant à l'obstruction au débat, je ne sais pas si BFM ni si la presse nous écoute, mais, depuis que nous avons commencé l'examen de ce projet de loi constitutionnelle, l'opposition ne veut pas de ce texte. Elle n'a jamais voulu le voter. C'est la réalité.
Quand on dépose vingt amendements, tous identiques, tendant à rétablir le rétablissement du septennat et qu'on les défend par des interventions qui durent indéfiniment, c'est évidemment pour faire de l'obstruction afin d'éviter que le texte ne soit voté dans les temps.
Alors je vous pose une question, mes chers collègues. Vous étiez à bout de souffle pour défendre vos amendements et, fort à propos, l'affaire Benalla est sortie. À qui profite le crime ?
Ah non, monsieur Di Filippo, pas vous ! Vous ne pouvez pas dire cela, vous qui interrompez sans cesse les orateurs !
Ce que propose le Gouvernement, et pour lequel nous nous sommes battus pendant la campagne présidentielle, c'est effectivement une baisse du nombre des députés et des sénateurs.
S'il vous plaît, je n'ai interrompu personne et demande un peu de respect ! Cette mesure s'accompagnait de la proportionnelle, sur laquelle nous pourrons revenir si vous le voulez, mais surtout d'une augmentation des pouvoirs du Parlement, …
… notamment pour évaluer la loi et la retravailler. C'est pourquoi nous avons demandé au Gouvernement d'accepter un calendrier parlementaire qui nous permettra d'avoir les textes un peu plus tôt pour les travailler et d'avoir un peu de temps pour les évaluer par la suite. Je voudrais vous rappeler quelques vérités.
M. Dupont-Aignan proposait 400 députés et 200 sénateurs. Mes amis des Républicains – il se trouve que j'en ai – , 400 députés et 200 sénateurs, mais sans la proportionnelle.
Alors, s'il vous plaît, ne soyez pas de mauvaise foi et hypocrites ! Le problème n'est pas la réduction du nombre de parlementaires, mais bien la manière dont nous travaillerons demain.
Nous sommes arrivés à un moment du débat où les masques tombent : selon que nous soyons dans la majorité présidentielle ou en dehors, nous n'avons pas la même notion de la démocratie.
S'il vous plaît, mes chers collègues ! Je ne vous ai pas interrompus. Pour moi, la démocratie s'entend comme une juste représentation du peuple.
Je suis obligé d'être partiellement d'accord avec notre collègue Sébastien Chenu : il n'est absolument pas normal que des partis qui représentent autant de personnes en France ne soient pas représentés à l'Assemblée nationale à leur juste valeur. Les masques tombent, d'autant que ce scrutin uninominal majoritaire arrange le parti socialiste et...